de Paraguachon à San gil
Le 4 décembre 2013, Sucette est prête. Nous laissons Cocktail en repos forcé au chantier Tek Marine de Puerto La Cruz. Il l'a bien mérité. Bientôt 4 ans qu'il nous promène par monts et par vaux.
Le 9 décembre, au poste frontière, ce fut épique côté Venezuela et on s'en serait douté... En
effet, les élections municipales en date du 8 décembre ont entraîné la fermeture de toutes les
frontières du pays. Drôle de coutume mais il en est ainsi. Il nous aura fallut patienter plus
de 9 heures afin d'entrer en Colombie,
et non sans mal !!!
Ca y est, nous y sommes. Avec l'aide précieuse de Luiz et d'Ingrid, un couple de vénézuéliens
rencontré lors de notre interminable attente à la frontière, nos passeports sont tamponnés et
les papiers de Sucette en règle. Mille mercis à vous,
vous nous avez été d'un grand secours !
L'essence de contrebande est vendue sur le bord de la route. Et oui, terminé pour nous le plein
à 0,40 centimes d'euros. Une dernière fois, nous profitons d'un prix attractif.
C'est un marché très lucratif aux portes du Venezuela.
Premier arrêt en terre colombienne : Riohacha. Cette petite ville touristique très prisée est très animée le soir venu. On peut enfin se détendre.
et profiter des illuminations de Noël.
Notre premier dodo sous la tente chez l'habitant.
On est super contents. C'est ma foi très
confortable !
Notre maison sur roulette nous donne l'opportunité
de vivre notre périple en dehors des sentiers
battus.
Dès notre entrée dans ce pays, nous nous sommes sentis en grande sécurité. Preuve en est les multiples barrages de police omniprésents sur le bord de la route. Ces deux militaires se sont soumis avec courtoisie à la photo souvenir. La Chichi, même pas peur...
Santa Marta. On nous apprend qu'il y a quelques années, s'y promener aurait été trop dangereux. La guérilla, les FARC gouvernaient les lieux.
La place centrale nous dévoile de beaux édifices de l'époque coloniale.
Santa Marta se révèle être très populaire auprès des randonneurs. Nous vous proposons de vous faire partager une des randonnées la plus réputée, proposée par les agences : La Ciudad Perdida. Un petit clic sur ce lien et vous ferez partie du voyage. Vous ne regretterez nullement le détour. Parole de scout !!!
En ce 22 décembre 2013,
nous entrons dans la ville mythique de Colombie : Cartagena de Indias.
La puerta del Reloj est imposante porte qui était autrefois l'entrée principale de la ville.
Au 16éme siècle,
ce fut la première ville fondée par les espagnols sur le continent sud
américain.
Les incontournables bus rouges nous faciliterons la découverte des monunents. En parfaits
touristes, nous sillonnerons les divers quartiers de Cartagène. Chouchou ne résistera pas à la
tentation de s'acheter le chapeau typique colombien.
Arrête de faire ton crâneur...
Notre lieu de prédilection : la vieille ville fortifiée.
11 kilomètres de rempart ceinture le
centre ville.
Les maisons sont peintes de couleurs vives et sont construites en pierre et corail dur avec de splendides patios intérieurs.
On se plonge dans la richesse historique de cette ville.
Les portes des habitations en bois massif sont imposantes. En 1984, l'UNESCO a inscrit Cartagena de Indias sur la liste du patrimoine mondial, à juste titre.
Les étroites ruelles qui serpentent autour du centre
sont empruntées par les calèches. On ne peut
pas faire plus romantique...
Une ambiance tellement romantique qu'une colombienne
a bien tentée de me piquer mon Chouchou...
il a tenté de se sauver en empruntant ce vélo plus qu'original.
Devenu rapidement l'un des ports principaux du pays, Cartagena de Indias au 16éme siècle attire un nombre croissant de pirates et de corsaires. Afin d'assurer sa défense cette forteresse est érigée sur la colline de San Lazaro qui domine la ville...
Le castillo San Felipe fut édifié pour l'essentiel entre 1639 et 1657 puis agrandit en 1762. principalement par des esclaves africains.
Ses tunnels, tourelles et murs inclinés le rendent quasiment indestructible, ce qui en fait l'un des plus formidable bastion jamais construit par l'armée espagnole.
Chichi est aux aguets. Aucun pirate à l'horizon...
Caragena sous un autre angle. Le quartier de Bocagrande où se mêlent gratte-ciel et immeubles d'appartements luxueux. Etonnant et surprenant ce contraste.
En quittant Cartagena direction San Gil, Les freins de Sucette nous causent quelques soucis. Ils sont mis à rude épreuve et sont constamment sollicités. Vive les routes de montagne... Arrêt obligé à Bucaramanga. Une famille adorable se met en quatre afin de solutionner le problème.
Il se fait tard et nous offrent l'hospitalité, des fruits de leur jardin et le dîner avec une gentillesse sans commune mesure. Moment hyper fort.
Au petit matin, nous partagerons le petit déjeuner en compagnie des enfants.
Nous nous trouvons sur l'unique axe menant à Bogota. Le transport de marchandises et de combustible ne se fait que par camion. Nous sympathiserons avec des routiers qui seront très fiers de poser avec nous aux côtés de leur bolide.
Chouchou est autorisé à prendre place. Il jubile...
Chichi se prend elle aussi au jeu.
En route pour le canyon de Chicamocha.
Une véritable merveille naturelle qui s'est formé il y a 4,6 milliards d'années.
On nous apprendra qu'il est plus profond
que le grand canyon en Arizona (2000m contre 1600m).
Surplombant ce canyon, un monument retraçant la révolution en Colombie au 18éme siècle.
Epoustouflant l'hommage rendu à cette population.
Les traits du visage des insurgés nous prennent
aux trippes.
Un peu de détente dans ce monde de brutes !!! On profite de la prestation d'un groupe de
musiciens colombiens, perturbée par deux énergumènes
que vous reconnaîtrez sans doute...
Ultime arrêt avant la capitale Bogota.
Le village de Barichara perché sur une falaise
dominant le rio Suarez.
Nous séjournerons quelques jours non loin de ce village dans un hôtel camping " le San Miguel " .Marilou,Nelson et Sergio nous ont accueillit avec la plus grande des attentions. Toujours prévenants et constamment à nos petits soins, nous étions comme des coqs en pâte. Un grand merci. L'épopée de Sucette de son pilote et copilote continue. A bientôt de leurs nouvelles