Isla Madeira
La veille de notre départ de Porto Santo, Djidji à bord du voilier Donazita nous fera découvrir quelques spécialités du Portugal( le chorizo grillé à l'eau de vie, l'excellent vin rouge portugais et le pain entre autre ).
Partis pour faire un tour du monde en trois ans, il navigue seul avec son adorable Malinois qui ne le quitte pas d'une semelle. Une personne pleine de vie, d'humour et de gentillesse.
Navigation de Porto Santo à Madère sous génois. Nous sommes en action de pêche et aucune touche. Jean Michel tu ne nous porterais pas la poisse par hasard ?
Le 25 juillet 2010, 8h20, nous quittons Porto Santo. Cap sur l'île de Madère à quelques
30 miles de là. Jean-Michel et Annie font partie du voyage. Le temps est
malheureusement un peu gris mais néanmoins la bonne humeur reste de mise.
14h30, la marina de Quinta do Lorde est en vue. Il semblerait que la montagne qui l'abrite nous fasse penser au masque de Darkvador dans la trilogie de "la guerre des étoiles" PROMIS, nous n'avons pris aucune substance interdite. C'est l'impression ressentie par tout l'équipage!
A notre arrivée Bobby, (Edith et Denis du voilier Armonie nous avaient recommandés vivement de nous mettre en contact avec lui) nous attend de pieds fermes sur le quai. Quel adorable personnage athypique et tellement attendrissant ! Un être cultivé, sensible qui avec une passion débordante a mit tout en oeuvre afin de nous faire découvrir cette île magnifique. Merci mille fois Bobby, tu nous manques beaucoup.
Tu nous as fait goûter au charme de Madère, parcourir ses montagnes restées sauvages et ses falaises qui tombent à pic dans la mer jusqu'à la pointe de São Lourenço, accessibles uniquement à pied. Une bonne marche revigorante de 3 heures.
Tu nous as fait rêvasser devant ces cultures en terrasses. Il suffisait parfois tout simplement de s'éloigner un peu des routes principales pour s'émerveiller.
Tu nous as initié à la flore éblouissante de Madère. Agapanthes et hortensias fleurissent sur les rives et ce fut un enchantement de les observer.
Tu nous as offert une variété inégalée de couleurs et de paysages
qui font de l'île un vrai jardin flottant.
Que dire de ces maisons typiques madériennes. Aujourd'hui, seules quelques unes
subsistent. C'est dans le village de Santana que certaines ont été rénovées afin de
faire revivre aux visiteurs quelques vestiges du passé. Elles ont été peu à peu
remplacées par des habitations plus spacieuses et plus adaptées à la vie moderne.
Hé les garçons, elle est vraiment mignonette celle-ci ?
Quelques moments de répis nous permettent de mettre à jour le site internet. Un travail de longue haleine qui nécessite une organisation hors paire du capitaine Chouchou !!! et un long travail d'écriture du matelot Chichi. C'est un réel plaisir de pouvoir faire partager tout nos moments de bonheur !
Longue de 55 km de long et large de 22 km, l'île de Madère est traversée d'est en ouest par une formation montagneuse qui culmine au centre à 1 862 m au Pico Ruivo.
On se souvient de cette ascension difficile qui quelques jours plus tard était devenue impossible du fait de nombreux incendies qui se sont déclarés sur cette partie de l'île.
La capitale de Madère concentre presque la moitié des habitants de l'île.
Bobby, notre inconditionnel guide nous a fait parcourir toutes les petites rue et ruelles de Funchal.
Ainsi que le marché de fruits, légumes et poissons à visiter sans conteste.
Certains marchands portent le costume traditionnel. Un marché très coloré, vivant et somme toute bien agréable.
L'arrêt obligé près de Ribeira Brava est le bar qui porte le doux nom de "La Puncha". On y sert le punch typique de Madère dans une ambiance conviviale. Le sol est jonché d'écorces de cacahouètes. Un spectacle à lui tout seul !!! Que ce fut bon de se mélanger à la population locale qui nous a tout de suite acceptée.
Sur les pontons de la marina nous avons fait connaissance avec Olivier et Corinne, un couple de Suisses. Tous deux entament un tour du monde avec beaucoup de passion et d’envie à bord de leur catamaran Inspirity serviables et adorables, ils nous ont fait part de leur grande expérience. Merci à eux pour les conseils qu’ils nous ont donnés et bon vent pour la suite de leur périple.
Le relief est marqué à l'ouest par le plateau de Paul da Serra où les vaches,
uniques habitantes des lieux, dégagent une sérénité à toute épreuve.
Lors de la visite du jardin tropical, il c'est glissé une erreur. TROUVEZ L'INTRUS
Les Portugais qui découvrirent l'île au XVè siècle et aidés par des esclaves ou des prisonniers ont construits les premières lévadas qui acheminaient l’eau des sources dans les montagnes jusqu’à leurs terres qu’elles allaient irriguer.
Ils en ont fait un jardin grâce à un ingénieux système de petits canaux : les levadas.
Il y en a 2000 dont 200 passant sous un tunnel. On les parcoure pendant les randonnées à des degrés de difficulté différents.
Les levadas inspirent et fascinent le capitaine. Regardez comme il semble serein !!!
Il faut tout de même savoir qu'il a la phobie des abîmes. Quel courage. Nous ne pouvons que l'en féliciter.
Alors que notre séjour sur Madère touchait à sa fin, nous avons trouvé un passager
clandestin, bien caché dans la pointe avant du bateau. Mais non, c'est notre petit fils Samuel agé d'un an et demi. Il est venu nous
rejoindre pour une petite semaine avec son papa Pascal et sa maman Céline. C'est un vrai petit marin. Nous avons pu en profiter pleinement avec un immense bonheur.
Ils ne savent pas nager mais ils sont quand même les bienvenus à bord.
Afin de l'occuper et le distraire, nous sommes allés notamment dans un petit parc aquatique qui a fait le bonheur des petits et des grands. Une semaine majique passée en leur compagnie qui nous a booster le moral car il faut bien avouer que la famille
et nos amis proches nous manquent même si la vie que nous menons, nous ne la changerions pour rien au monde.
Autre point de vue de cette île
qui sans cesse nous a montré ses plus grands et beaux atouts.
Des images qui à jamais resteront gravées dans notre mémoires. Madère, une escale à ne manquer sous aucun prétexte.
