Archipel des Canaries
Fuerteventura
Alors que les prévisions météo semblent être favorables à une petite sortie en mer, nous décidons avec Copine Chanchan et Copain Yvon d'aller à la découverte d'Isla de Lobos. Nos deux bateaux copains Anaïs et Monoï font partie de l'expédition. Située au nord-est de Fuerteventura, cette île doit son nom aux loups de mer qui y vivaient. Il s'agissait de phoques, disparus depuis que l'équipage affamé de l'explorateur français de la Salle les consomma pour survivre au début du XVème siècle.
Cette réserve naturelle d'Isla de Lobos est un excellent lieu de balades. La faune et la flore sauvages y abondent et c'est avec un immense plaisir que nous sommes allés arpenter les lieux. Il n'y a pas âmes qui vivent mais néanmoins nous avons adoré.
Afin de débarquer sur l'île, Daniel et Lydie nous ont proposé de nous tracter, car nous n'avions pas pris le temps d'installer le moteur hors-bord de notre annexe. Il faut savoir que c'est toujours une véritable corvée, car un moteur 15 cv pèse 63 kg ! Nous nous sommes promis que notre prochain achat serait un moteur annexe plus léger, que nous pourrions laisser à poste. L'équipage d'Anaïs étaient là bien entendu afin d'immortaliser ce bon moment de franche rigolade.
Le 10 février 2011, nous partons pour une dizaine de jours en compagnie de <Monoï>. Cap sur l'île de Fuerteventura. 2ème île de l'archipel,
elle est la plus proche de la côte africaine
(le cap Juby au Maroc n'est qu'à 100 kms).
Première escale sur l'île : Puerto del Castillo. Après un développement modeste, les hôtels et les immeubles poussent aujourd'hui comme des champignons. Sa plage est très attrayante et à l'inverse de Lanzarote c'est un endroit vivant où la jeunesse exulte. Le soir, les gens sortent se divertir notamment dans les bars qui proposent différents concerts, karaoké.... Cela nous a quelque peu changé du calme et de la tranquilité de Lanzarote
Paradoxalement le port reste à l'écart de cette agitation. C'est une toute petite marina, les emplacements sont principalement occupés par des vedettes de pêche, nous avons pu tout de même nous amarrer en bout de ponton, non sans mal, car le ponton visiteur est plus que bancal dû au ressac. La houle par mauvais temps s'y engouffre aisément. Au départ notre intention était de mouiller dans la baie, mais les réprimandesdu chef du port qui nous hélait sans relâche du bout de la digue nous en ont dissuadés. Effectivement, nous avons pu nous rendre compte dès le lendemain que l'endroit où nous nous obstinions à vouloir mettre l'ancre était réservée aux jet ski ainsi qu'au bateau sous-marin qui propose aux vacanciers de découvrir la faune sous marine. Un bon moment de stress mais quel souvenir.
Le soleil généreux et la chaleur nous obligent à faire une petite pause en terrasse. Una "cerveza" pour les garçons, un "zumo de naranja natural" pour les filles.
Mais que la vie est difficile !
Lydie et moi partons pour notre marche sportive deux heures durant. Une ligne de conduite que nous essayons de tenir afin de nous préserver en bonne forme. Les garçons, eux s'adonnent à leur passe-temps favori : la pêche. Voici ce qu'ils nous ont ramené. L'idée du dîner est toute trouvée.
Afin de parcourir l'intérieur de l'île, nous louons une voiture deux jours. Des moments inoubliables que nous avons partagés tous les quatre. On se souvient de ces célèbres et splendides dunes et plages
sur la route menant à Corralejo.
L'équipe gagnante de la vie rêvée.
On ne cesse de se répéter que cette aventure est plus que géniale.
Viva la vida !
Allez, on pose pour la photo, car l'endroit est vraiment trop beau.
Ils sont tout de même trop mimi ces deux-là !
Dans le nord, Corralejo est un ancien village de pêcheurs près du port. Ce qui caractérise cet endroit ce sont les dunes de sable blanc aveuglant du sud,
ondulant nonchalamment depuis le rivage.
Découvrir l'île en voiture nous permettra de localiser les bons mouillages et de nous rendre plus facilement compte que certaines escales sont à éviter. Promis nous ne nous arrêterons pas à El Cotillo. La houle et le ressac rendent
l'entrée du petit port très compromettante.
La plupart des visiteurs viennent davantage pour profiter du vent et des vagues que pour apprécier ses paysages désertiques à la beauté abstraite.
Fuerteventura nous rappelle sa voisine Lanzarote en plus colorée.
Les longues plages de la péninsule de Jandia sont plus sauvages que leurs homologues sous le vent. Elles sont classées parc naturel et sont protégées. Nous n'avons pas pu nous rendre jusqu'à la pointe car l'accès en voiture se fait uniquement par des pistes et il faut savoir que lorsque vous louez un véhicule, l'assurance ne vous couvre que si vous circulez sur les routes bitumées !
Deux nuits au mouillage sauvage de " las playitas " nous ont permis de nous rappeler que l'endroit où l'on décide de jeter l'ancre peut sembler être un petit coin de paradis mais que d'être baloté constamment par une houle de travers peut
à la longue mettre les nerfs à dure épreuve.
On doit aimer cela, car on en redemande ! Deux jours plus tard mouillage dans la baie jouxtant le port de Gran Tarajal. De prime abord la baie est avenante, calme et la houle modérée. On apprécie le décor, mais le repos ne sera que de courte durée, car dès 23heures, la musique émanant d'une discothèque nous empêchera de dormir jusqu'à 5 heures du matin. Les basses si intenses nous ont donné la fâcheuse impression d'avoir fait la fête toute la nuit. Ces petits désagréments font partie
intégrante de notre façon de voyager.
Qu'à cela ne tienne, on oublit vite car nous avons passé des supers moments.
